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Mette ingvartsen - why we love action

WHY WE LOVE ACTION est une satyre des films d’action américains. Les scènes ne se finalisent jamais mais sont toujours en devenir. La pièce se déroule dans un studio vert. Les interprètes pleurent, se battent, tuent, fouillent des bâtiments, évitent des explosions, se suspendent à des falaises et se fracassent la tête contre des tables. Ce qui compte, c’est le pur plaisir de réaliser des expériences spectaculaires. S’intéressant à l’aspect physique de la coordination des cascades, les interprètes créent des doubles d’acteurs de cinéma, des voix, des sons et des images. Que se passe-t-il du point de vue de la perception quand les « vrais » acteurs sont remplacés par leurs doubles anonymes, et quand leurs effets sont amplifiés ? Quel genre de théâtralité ressort d’une telle expérience ? Il ne s’agit pas de suivre une logique de cause à effet, mais plutôt d’effets qui se construisent selon une logique qui leur est propre. Mette Ingvartsen, dans sa chorégraphie, reproduit un univers cinématographique où l’action prime avant tout.

Why We Love Action plays out in the green-key studio : a space where scenes are never finalized but always in the process of becoming.

Experimenting with excessive expression from a cinematic point of view, the performers cry, fight and kill, search buildings, avoid explosives, hang of cliffs and smash their heads against tables for the pure pleasure of effective experiencing.

Interested in the physicality of stunt coordination the performers create doubles of movie characters, voices, sounds and images. What happens from a perceptive point of view when the "real" characters are fully replaced by their anonymous doubles, and when their effects are extracted and redoubled ? What kind of theatricality comes out of such an experiment ? It’s no longer about following a logic of cause and effect, but rather about effects making up a logic of their own.

In this way, Ingvartsen works towards touching on a cinematic sensation within the setting of live performance that doesn’t need the whole movie.

VIDEOS

TEXTS : CINEMATIC BODIES, AFFECTS and VIRTUALITY

Présenté Uzés Danse 2008