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GESTE(S) : 23 Mars 2016

Le Laboratoire du geste, l’institut ACTE, l’équipe ESPAS sont heureux de vous inviter à la soirée imaginée à l’occasion de la parution de deux ouvrages collectifs autour du geste :

Gestes à l’oeuvre, sous la dir. de Barbara Formis, De l’Incidence édition,

Quand le geste fait sens, sous la dir. de Lucia Angelino, éd. Mimésis

En présence de Barbara Formis, Lucia Angelino, Mélanie Perrier, Jean-Marc Chouvel, Cécile Angelini, Jacinto Lageira

La soirée articulera des dialogues entre les auteurs et une activation performative de gestes.

Le Mercredi 23 Mars 2016 18h-20h

Université Paris 1 Panthéon Sorbonne

Amphithéâtre Bachelard

Rue Victor Coussin

75005 Paris

Métro : Cluny-la Sorbonne

QUAND LE GESTE FAIT SENS , Mimésis

Ces dernières années, un vif débat s’est développé autour de la valeur esthétique du geste, envisagé dans son double aspect performatif (exécutif et poïétique) et communicatif. C’est dans ce contexte que s’inscrit ce livre, qui pose une question, à la fois simple et redoutable : par quoi un geste fait-il sens pour celui qui l’exécute (le performeur) comme pour celui qui l’interprète (le spectateur) ? L’intérêt des contributions rassemblées ici réside dans le fait qu’elles abordent directement cette question à partir d’une réflexion approfondie sur les arts performatifs, visuels, sonores et littéraires. L’interrogation se déploie à travers ces différents champs. Mais qu’il s’agisse de la danse, de la musique, de la peinture, de la philosophie ou de la littérature, c’est à chaque fois l’énigme « d’un sens qui affleure à même un mouvement ou d’un mouvement qui est signifiant par sa dynamique propre » qui est repensée et posée comme un nouveau défi. Dans ses conclusions, le présent recueil conduit à formuler deux hypothèses, encore peu explorées jusqu’à présent. Selon la première, la signifiance immanente au geste – par quoi il fait sens aussi bien pour celui qui l’exécute que pour celui qui le regarde – s’ancre essentiellement dans le rythme, c’est-à-dire plus précisément dans la durée intérieure qu’il symbolise et qu’il nous transmet. Selon la deuxième hypothèse, cette signifiance immanente au geste permet de thématiser trois formes principales d’empathie : l’empathie aperceptive générale, pour les formes linéaires et les formes sonores ; l’empathie dite intersubjective, pour l’apparence sensible des êtres humains, et notamment pour leurs expressions. Enfin, l’empathie pour les œuvres d’art, qui à son tour inclut l’empathie esthétique et l’empathie pratico-éthique.

Lucia Angelino (dir.),

Avec les textes de : Cécile Angelini, Lucia Angelino, Renaud Barbaras, Anne Boissière, Jean-Marc Chouvel, Barbara Formis, Laurent Perreau, Frédéric Pouillaude, Richard Shusterman, Jessica Wiskus.

GESTES à l’ŒUVRE , de L’Incidence, réédition augmentée

Que ce soit dans la vie quotidienne ou dans l’art, le geste se confronte toujours à l’œuvre dont il est le principe. Or que se passe-t-il quand le geste est œuvre ? Quand son « œuvrer » n’est plus réduit à un résultat objectif mais maintenu intact dans son état de « faire » ? Une ouverture sur une complexité théorique du geste et de ses possibilités chorégraphiques s’affirme. Les textes réunis dans ce recueil affirment la pertinence de l’idée de geste et en décrivent la méthode : l’intempestif, l’impersonnel, l’incidence.

"Gestes à l’œuvre" maintient les gestes dans leur caractère intrinsèquement pluriel : un geste se compose en effet d’une myriade de micro-gestes. Quand le geste est œuvre, cette dernière ne disparaît pas pour autant : elle existe en tant que processus et expérience. Ainsi les différentes disciplines convoquées dans cet ouvrage (danse, peinture, cinéma, performances, sport, philosophie...) placent l’œuvre dans le geste et mettent le geste à l’œuvre.Voici donc ce qui constitue à la fois la problématique et le pari de cet ouvrage : rendre compte des gestes, de l’actualité tangible du faire et de l’identification possible entre le concept de geste et celui d’œuvre d’art.

dir. Barbara Formis Avec les textes de : Georges Didi-Huberman, Barbara Formis, Suzanne Liandrat-Guigues, Mélanie Perrier, Chantal Pontbriand, Christophe Kihm, Fabian Goppelsröder, Julie Perrin, Edwige Phitoussi, Lorraine Duménil, Anne Boissière, Sarah Troche et Michael Sheringham.

Postface de Jacinto Lageira.