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soutenance de thèse.L.Coutinho/ Sorbonne 23/03/12

Nous avons le plaisir de vous signaler la soutenance de thèse de Liliana Coutinho,qui a eu l’occasion de participer et croiser le travail du Laboratoire. un travail qui s’annonce passionnant.

Pour un discours sensible / sur la capacité cognitive du corps dans l’expérience de l’art

Elle aura lieu le vendredi 23 mars 2012 à 9h30, à la salle J. B. Duroselle Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Salle J.B. Duroselle Galerie J.B. Dumas 1 rue Victor Cousin 75005 Paris

Membres du Jury :

M. le professeur Michel BITBOL, CNRS, CREA/École Polytechnique

M. le professeur Claude JAMAIN, Université Charles de Gaulle Lille 3

M. le professeur Jean-Marc LACHAUD, Université de Strasbourg

M. le professeur Jacinto LAGEIRA, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (directeur de thèse)

La soutenance sera suivie d’un pot dans la salle au côté.

Pour un discours sensible – sur la capacité cognitive du corps dans l’expérience de l’art est une réflexion sur l’expérience esthétique en tant qu’expérience de connaissance. Elle est nourrie par le travail de médiation entre art et société, que je développe en parallèle à mon parcours académique. Je veux comprendre, par un discours au plus près de l’activité sensible déclenchée par l’expérience d’œuvres d’art spécifiques, les liens entre l’artistique, l’esthétique et la connaissance, cette dernière comprise comme action effective dans l’environnement auquel nous appartenons. Les œuvres d’art sont prises selon une approche systémique, qui les enracine dans des contextes historique, social et esthétique, alors que ces mêmes œuvres participent de leur composition. Abordant le rapport entre langage et expérience sensible, le rôle cognitif de la figuration et de l’indétermination au sein du langage théorique et la définition de corps et d’image au carrefour de lignes d’action sensitives, énergétiques et sociales, j’ai cherché à voir où me conduisait mon expérience de l’œuvre au niveau théorique. L’objet d’art est devenu un objet qui émergeait par ma corrélation avec lui et ceci au fur et à mesure que ma connaissance du champ de discussion visée s’élargissait. La question du rapport entre expérience esthétique et connaissance sous-entendait celle de savoir comment une expérience subjective pouvait être partagée et être considérée comme appartenant au champ d’expérience commune. La thèse se termine ainsi par une réflexion sur un horizon politique à même d’accepter les singularités vers lesquelles pointe l’expérience esthétique.