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Répertoire de quelques Dérives et marches

Etienne-Jules Marey : Marche de l’homme nu,(1895)

Alberto Giacometti : l’homme qui marche

Auguste Rodin L’homme qui marche Musée Rodin, Paris

Shozo Shjmamoto, “Pière de marcher dessus”, (1955)

Akira Kanayama, “Traces de pieds”, Gutai, (1956)

Robert Filliou, “La galerie légitime”, 1962

Yoko Ono, “City Pieces”, 1961, “Map Pieces”, (1963)

Robert Morris, “Column” (1961) “Waterman Switch” (1965)

Michelangelo Pistoletto, Scultura da passeggio (1966)

Richard Long : A line made by walking,(1967)© Rijksmusuem Kroller-Müller. http://www.richardlong.org/

Carl Andre , “Lever”, (1966), “Joint” (1968)

Bruce Naumann , “Slow Angle Walk (Beckett Walk)”, (1968) (performance/vidéo)

Vito Acconci Following piece,(séries de performances) (1969)

Valie Export , “Tap and Touch Cinema”, (1968)

Valie Export, From the Underdog File (1969)

With a keen sense for art actions guaranteed to capture public attention, Valie Export playfully and provocatively radicalizes the relationship between the sexes by taking to an extreme women’s liberation from male oppression. She walks her partner, Peter Weibel, on a leash, taking onto the streets an action aimed at documenting and revealing as a power game the relationship between the sexes. In contrast to the later term ’Performance’, which generally related to a prescribed course of action in an art context, public ‘Actions’ were planned loosely enough to accommodate unexpected events and changes in procedure and content. Source : www.medienkunstnetz.de/works/mappe-der-hundigkeit/

Dan Graham, “Two Correlated Relations” (1969)

Dennis Oppenheim, “Ground Mutation”,(1970)

Joseph Beuys, “La revoluzione siamo no” (1971), “Bog Action”, (1971)

Andre Cadere : Les « batons »© Galerie Ghislain Mollet-Vieville

« De ce travail,on peut dire que je le produis et que je le montre, ceci étant le complément de cela. Le tout constituant une activité quotidienne et insaisissable. »

Daniel Buren, “Seven Ballets in Manhattan”, (1975)

George Maciunas, Nam June Paik et al, “Free Flux-tours”, (1976)

Sophie Calle : La filature (1981)© Galerie Emmanuel Perrotin

La Filature Sophie Calle, en 1981, s’est fait suivre par un détective. Elle a demandé à sa mère de le contacter afin qu’il ignore la véritable provenance de cette "commande". Durant toute une journée, il la suivit. Consciencieusemant au début, moins vers la fin puisqu’il abandonne son poste en fin d’après-midi. Sophie Calle tient un carnet de bord pendant la journée. Le détective rend son rapport ainsi que les photographies de Sophie Calle. Cette dernière, ayant remarqué sa présence, demanda à un de ses amis de prendre des photos du détective au travail. L’arroseur arrosé... Après avoir suivi des gens dans la rue, Sophie Calle a ey le plasir de se faire suivre à son tour. A la différence que, elle, l’avait décidé. L’édition originale aux Editions de L’Etoile est suivie d’une postface de Jean Baudrillard "Please follow me"

Suite Vénitienne D’abord paru sous le titre "Suite vénitienne" aux éditions de l’Étoile, cette oeuvre était accompagnée d’un texte de Jean Baudrillard "Please follow me". Réédité aux éditions Actes Sud, il reste la filature de cet homme à Venise, les photographies et le récit de Sophie Calle. Elle a passé plus d’une semaine à chercher tout d’abord l’hôtel où il résidait puis à le suivre partout où il allait. Elle ne le connaissait pas, mais le hasard avait voulu qu’avant son départ pour l’Italie, elle l’ait suivi à Paris, perdu, puis retrouvé le soir même dans une galerie parisienne.

Samuel Beckett, “Arena Quad I + II” , vidéo, (1981)

Mona Hatoum , performances : “Roadworks”, Brixton, (1986), “chômeurs” Sheffield, (1985-86)

Abramovic & Ulay : The Lovers,(1988) © Musée Stedelijk, Amsterdam

Gabriel Orozco : Yielding stone, (piedra que cede),(1992) “From Dog Shit to Irma Vep”(vidéo, 1997)

Abigail Lane, “Chaussures”, (1992)

Jimmie Durham, “Edge”, (1992)

Marie-Ange Guilleminot, “Nuits blanches”, 1995

Marie Legros, Marcher sur les choses (1997) vidéo, Collection permanente Centre G.Pompidou http://www.marielegros.com

Laurent Malone & Denis Adams, JFK, (1997)

Partant à 8h du matin le 5 août 1997, Dennis Adams et Laurent Malone ont marché sans marquer d’arrêt, de l’intersection de Center Street et Kenmare Street à Manhattan, jusqu’à l’aéroport JFK, en passant par le pont Williamsburg. La marche a duré 11 heures et 35 minutes. Ils ont choisi l’itinéraire le plus direct possible, traversant des arrières-cours, des autoroutes, des cimetières. Des images ont été tirées de cette marche sur la base d’un accord préalable, visant à produire des photographies allant par paires. Les deux photographes se partagent un appareil photo 35 mm, sachant que l’un ou l’autre photographe pouvait décider de prendre une photographie de son choix. En réponse directe à cette photo choisie de l’un des photographes, une autre photo était prise par l’autre photographe, dans la direction inverse. Dans le cas de cette photo-réponse, aucune attention n’était accordée au choix du sujet, au cadre, aux réglages de luminosité ou de mise au point. 486 photographies ont été prises du début à la fin du parcours. Le livre, sous cette couverture, est le témoin photographique jamais publié de cette expérience. Les pages de gauche, représentent les photos “choisies”, et celles de droite les photos “en aveugle” correspondantes.

Jordi Colomer Anarchitekton/Barcelona, 2002

« Anarchitekton est le titre générique d’une série de vidéos construite comme un work in progress [travail qui se développe dans le temps]. Barcelone, Bucarest, Brasilia, Osaka sont les premières étapes de ce trajet. Personnage singulier, Idroj Sanicne parcourt la ville en contaminant la rue de fiction. Les maquettes d’immeubles qu’il brandit sont en quelque sorte des étendards grotesques, des provocations utopiques ou de brillantes bannières. Idroj court au rythme saccadé de l’enchaînement des images fixes qui rend compte - paradoxalement - d’un mouvement sans fin. Chaque ville est présentée sur un écran au sein d’une multiprojection simultanée. » (Jordi Colomer)

Francis Alÿs Walking ,(2005)© Lison gallery, Londres Green line,(2004)

Trucque

Reenactment

Walking a Painting

The Leak (1995, 2003)

Magnetic Shoes (1994)

The Doppelgänger(1998-9)

The Liar, Copy of the Liar

Fairy tales

Zocalo, Mexico D.F., 14 nov. (1998)

The loser/ the winner

The collector(1991-2)

Paradox of praxis (1997)

Urban Rumors (2000)

When faith moves mountains (2002)

A personal repertoire of possible behavior while walking the streetts in London Town, 21 july, (2005)

Stalker, “Rome, archipel fractal”, 1995, “Routes d’abandon à travers l’archipel milanais”,1996, “Sortir de Paris”, 1997,

Patrick Corillon Les Trotteuses (2000)(© Galerie In situ)

John Froger, chantiers public(s) & Présences (2000-2001) Rennes Pratique des « relevés du pas urbain » et des déambulations rythmées au métronome, ou effectuées par « un pas à la seconde »

Erwin Wurm Morning walk,(2001)© Galerie Art Concept, Paris

Laurent Tixador & Abraham Poincheval, L’inconnu des grands horizons (2002) Vidéo couleur sonore 24mn30 Courtesy In SITU Fabienne Leclerc, Paris (traversée de la France à pied de Nantes à Caen et de Caen à Metz, octobre-décembre (2002), “Plus loin derrière l’horizon” (traversée Saint-Nazaire-Fiac à la rame, mai-juin, (2004).

Marika Burhmann : Je voudrais rencontrer quelqu’un 1 & 2,© Galerie Alain Gutharc ‘Je voudrais rencontrer quelqu’un(e)’ 2 se présente comme un dispositif d’agence de rencontres dans lequel Marika Bührmann propose à chacun(e) d’entre nous de se prêter.A partir d’une petite annonce dans des quotidiens et par voie d’affiche, les personnes qui le désirent sont invitées,chaque jour de 17 h à 22 h, à consulter le protocole et les quatre micro situations proposées. Elles s’inscrivent alors personnellement dans celle qu’elles souhaitent partager avec une autre personne. Chaque situation se déroule dans un lieu public défini.

"Pour que nous marchions côte à côte" 11 juillet (2007) Rencontre N°3 "chez l’un , l’une, l’autre" à Rezé

Street wise 2© Galerie Alain Gutharc

Jana Sterbak, “Waiting for High Water”(2005) et “From Here To There”(2003) installations vidéo.

Michal Rovner, Time left, installation Vidéo,(2002). Biennale de venise 2002, Pavillon Israëlien

Gerry film de Gus Van Sant,© MK2

Bill Viola, Going Forth By Day, (2002). Video/sound installation in five parts, Dimensions variable. © Deutsche Guggenheim.

Qin Ga, Miniature Long March (2002 / 2005)

On June 28, 2002, the Long March team departed from Beijing, and, starting from Ruijin, Jiangxi Province, began the "Long March - A Walking Visual Display." Artist Qin Ga participated in the project from Beijing by remotely following the Long March team’s movements. The artist first tattooed a map of China onto his back, and then would tattoo each new site that the Long March team would arrive at in its respective position on the map, permanently leaving behind each route and site. When the Long March team declared a temporary stop to the project on September 2002, at Site 12 (Luding Bridge, Sichuan Province), Qin Ga’s tattoo work also stopped. Through a small needle, the 25000 li (6,000 mile) Long March was miniaturized onto Qin Ga’s back. His body is both an artwork and a Long March object, combining together elements of history, and collective and individual memory. More infos : www.longmarchspace.com/images/qinga/qigalongmarch/e-qinga...

Image source : www.ok-centrum.at/presse/downloads/biennale_cuvee/qin_ga.jpg

Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla Land Mark (Foot print) (2000-2001)

Le collectif Ici même : ballade du 6 Mai 2005 3bisf, Aix en Provence http://www.icimeme.org

Alain Séchas, “Les somnambules”, dispositif présenté à la Nuit Blanche, (2006)

Janet Cardiff & Georges Bures Miller, Jena Walk. Memory Field, (2006)

A walk is an act of contemplation. For this walk the visitors were taken on a journey over a pastoral landscape where the battle between the Prussians and Napolean took place 200years ago. This is also a landscape where Russian tanks did military exercises and where Louise Seidler (the painter of Goethe from Jena) may have walked. Through excerpts from Seidler’s diary entries we unfold a layered narrative that deals with the physicality of memory. There are also sound effects from battle scenes : cannons, muskets and horses galloping by. Time slips from one century to another as the listener walks, aware of their feet on the earth and the wind on their face. They will be aware that they are walking on the site just as others have walked over the same earth the last two hundred years, their stories mixing with those in the past.

Münster Walk”, “PS1 Walk”, “Louisiana Walk”, “In Real Time”, “Ghost Machine”, etc. marches audios documentées dans The Walk Book, Myriam Schaub, Vienne/New York : Thyssen Bornemisza/Public Art Fund, (2006)

Gustavo Ciriaco & Andrea Sonnberger (Brésil/ Autriche) Ballade Insolite « Here whilst we walk » (2007)

Collectif MU Dispositifs in situ participatifs, Dérives exploratoires, parcours sonores scénarisés (audiowalk) http://www.mu-asso.org/

Robin Rimbaud (alias scanner), Recording Vienna 1 (2007) alias Scanner est un artiste anglais, né en 1964, à Battersea, Londres.

Plasticien sonore, l’un des plus présents de la scène électronique depuis une dizaine d’années, il a réalisé plus de vingt disques sur des labels aussi prestigieux que Sub Rosa, New electronica ou encore Sulphur (son propre label). Oeuvrant majoritairement au sein du mouvement électronique, Robin Rimbaud est aussi le guitariste du groupe Githead.

Willie Dorner (Allemagne) « Bodies in urban Spaces » (2007)

STALKERlaboratorio d’arte urbana - Roma Stalker, collectif entreprenant des recherches et des actions sur le territoire, en particulier sur les vides urbains. Expérimentation des Territoires actuels. MANIFESTE Observatoire nomade (Stalker, Rome et Oxymoron, Athènes), “Le long de l’Egnatia : une route de souvenirs en errance (2003) www.egnatia.info

Stanley Brouwn, Les propositions directionnelles En 1960, c’était la volonté d’impliquer la participation de tout le monde dans l’élaboration d’une oeuvre qui incita stanley brouwn à placer la marche, le déplacement, les distances parcourues au centre de son art. Pour cela il annonça que toutes les boutiques de chaussures d’Amsterdam constituaient les lieux de son exposition !

A partir de 1972, il développe ses systèmes de représentation des mesures et distances pédestres par un système standardisé qu’il matérialise dans des casiers où se trouve inscrit sur chaque fiche une mesure (un millimètre) correspondant à une partie infime de la distance parcourue par un pas. Le total de toutes les fiches de un millimètre constitue la mesure de son pas.

L’acte de marche est, pour cet artiste, le mouvement le plus banal qui soit, donc le plus apte à porter l’attention sur la dimension spatiale de l’oeuvre.

IPG (Abramovic)

IPG, the Independent Performance Group, is a non-profit arts organisation founded by Marina Abramovic in 2003.

IPG includes 36 artists from over 15 countries, each demonstrating diverse approaches and styles in contemporary performance practice.

IPG developed out of the performance classes and workshops held by Marina Abramovic in various International art schools.

IPG supports the growth of performance art by promoting the works of emerging artists on an International scale, organising and collaborating on events using a network of museums, public spaces and festivals.

IPG provides an archive of documentation and supporting information on each of the artists to curators, critics and arts organisations. IPG promotes and seeks critical discourses on contemporary performance art practice and related issues.

http://www.i-p-g.org/ipg.html

BBB Johannes Deimling, TAXI libre, performance pour l’événement Mehr Licht, Cuba, 2005.

La marche En ce qui concerne son activité artistique, Hendrik Sturm travaille sur le déplacement, notamment les promenades. Il retrouve certains concepts scientifiques, de la récolte et l’organisation des données selon des modèles. Il considère ces promenades comme des coupes spatiales. La marche (et non le déplacement) est essentielle pour Hendrik Sturm, car elle s’oppose à la glisse. La marche est pour Hendrik Sturm d’abord un jeu avec la gravité qui autorise, plus que d’autres moyens de déplacement plus rapides, la lenteur, le frottement et la gravité. Le déplacement par la glisse lui fait peur et il tente d’éviter la vitesse.

Hendrik Sturm Le cheminement de la promenade est parfois en partie déterminé en amont (point de départ, point d’arrivée), puis détaillé lors du parcours. Hendrik Sturm identifie plusieurs mouvements lors de ces marches : -des mouvements de translation, de transect ou de traversé ; -des mouvements de rotation, de panorama ; puis un mélange ou une combinaison entre ces deux mouvements, l’ « entre-là ». Il considère ses « marches » comme des œuvres in situ et les lieux d’investissement comme des espaces « concrets ».

Le GPS

Le rôle du GPS est l’enregistrement d’un parcours, mais il ne s’agit pas de thématiser une technologie particulière. Cependant, des aspects particuliers du GPS sont utilisés comme l’automatisme de la localisation. Si jusqu’à maintenant, Hendrik Sturm a utilisé essentiellement les coordonnées x, y et t, il commence à intégrer dans ses représentations également la coordonnée z, c’est-à-dire non seulement une représentation cartographique incluant la donnée temporelle, mais également une représentation en 3 D. Pour Hendrik Sturm, le GPS permet une représentation d’un espace temps et d’établir des profils de mobilités à partir de certains critères comme la vitesse, la rotation, le panoramique. Ces profils de mobilité peuvent aboutir à une analyse spatiale. Par exemple, on peut aborder l’espace à partir des questions de « visibilité » et « d’invisibilité ». Dans ce sens, il constate que les frontières politiques correspondent souvent aux endroits avec une grande visibilité, un horizon plus dégagé (horizon du clocher de l’église). Le GPS travaille ces questions du visible et de l’invisible aussi à travers l’observation et la surveillance.

Le projet de recherche -Marcher : connaître un espace périurbain Il s’agit d’une coupe à travers un espace périurbain, un portrait d’une commune à partir de 4 entrées, réalisés par les 4 membres de l’équipe qui correspondent à différentes couches de représentation. Dans ce contexte, Hendrik Strum organise trois ou quatre promenades publiques. À partir de ce trajet, une photographe, Susanne Hetzel, procède à des prises de vue qui se situent à l’intersection entre espace public et espace privé. Suite à une négociation avec les habitants, des éléments de leur vie privée sont photographiés et ainsi transférés vers la sphère publique. À partir du trajet GPS, ce travail photographique fonctionne comme des « coupes latérales » dans le tissu de la commune.

René Borruey est architecte, historien qui travaille sur une typomorphologie de l’espace en liant le « paysage » politique, c’est-à-dire les dynamismes politiques, à son évolution historique. Ces différentes approches lui permettent de produire une sorte de monographie communale. Celle-ci prend forme à travers une cartographie, une organisation à la fois qualitative et visuelle des données recueillies.

Stephan Asmus travaille sur les sciences politiques et de communication. Il s’appuie sur les travaux et notamment l’archive de Niklas Luhman et de Bazon Brocks, théoricien allemand des espaces de savoir. Ces quatre membres de l’équipe produisent chacun une « couche » bien distincte de représentation, la photographie, le texte du paysage politique et les tracés des promenades. Le GPS est considéré comme une SIG qui permet d’enregistrer un déplacement. Celui-ci sert de base pour les autres investissements spatiaux.

Lors de la marche, le récepteur GPS qui reste donc dans la poche d’Hendrik Sturm, sert uniquement à enregistrer les déplacements et non à naviguer, à s’orienter, bref à se géolocaliser. À la fin de la promenade, les données enregistrées par le récepteur sont transférées sur l’ordinateur puis un dessin du parcours en émerge. Celui-ci affiche la distance, le temps de parcours, le pourcentage de la mobilité et le pourcentage de l’immobilité ainsi que l’altitude. La multiplication de systèmes de saisie et de représentation permettent une production de savoirs par facettes ou par couches qui sont proposés côte à côte. Quels savoirs produit cette immersion spatiale dans un lieu concret ? La question est comment généraliser des données qui sont au départ ancrées dans un contexte tout à fait spécifique ? Henrik Sturm se demande ce qu’on peut déduire d’une expérience tout à fait particulière. Quelles formes de représentation peuvent en émerger et comment rendre ces formes de représentation accessible et opérationnelles ?

ChristianNold, East PAris emotional map (2007) The East Paris Emotion Map is the result of a two day intensive workshop by Christian Nold with 18 local people commissioned by Gallery Ars Longa. The participants explored the area around the 11th arrondissement whilst equipped with the special Bio Mapping tool invented by the artist. The device measured the participants’ emotional arousal in relation to their geographical location in the city. On their return from the walk all the participants viewed their maps and guided by the artist analysed and annotated their own arousal data.

www.paris.emotionmap.net/download.htm Website : www.paris.emotionmap.net/