espace temporaire, projet d’art contemporain dans l’espace public, 2ème édition, fait la part belle à la notion de « Off-Spaces », ces espaces « hors champs » qui restent à découvrir, à imaginer, à négocier ou à se réapproprier.
Cette 2ème édition aura lieu du 29 septembre au 9 octobre 2011 dans le périmètre de la Praille, les Acacias, les Vernets et Plainpalais. Elle propose ainsi d’expérimenter la question des espaces éphémères, symboliques, poétiques ou subversifs et de saisir l’opportunité de réunir à Genève des créations d’art novatrices locales et internationales afin de les présenter à un large public.
espace temporaire souhaite inscrire cet événement dans une volonté plus large de porter un regard artistique pertinent et original sur certains aspects du contexte local actuel :
la crise du logement et le manque d’espaces de travail et de production pour la culture indépendante ;
la privatisation et la question de l’appropriation de l’espace public ;
le rôle de l’art dans l’espace public comme outil de diffusion et de visibilité des démarches artistiques et des discours critiques.
En explorant ces problématiques, ce projet d’art invite à l’imagination et à la création de nouvelles zones d’échanges, d’interactions ou de négociations entre sphères publiques et privées autour d’un territoire donné. Il vise aussi à explorer les potentiels d’interactions sociales par la construction d’espaces ou de situations décalées qui stimuleront le dialogue et la réflexion entre l’art, la ville et un public élargi.
Si ce projet se définit avant tout comme un projet d’art contemporain, il cherche à encourager le public à porter un regard curieux et différent sur sa ville, ses quartiers et la manière de les habiter. Ce projet se veut également une passerelle entre les disciplines en proposant une approche transversale qui ne se limite pas à l’unique champ d’exploration artistique mais mélange d’autres regards comme l’architecture ou l’urbanisme.
espace temporaire invite ainsi à aborder la cité comme un espace de vie et de réciprocité qui comporte des pratiques culturelles, sociales et politiques variées, dont les interactions protéiformes sont les garantes d’une cité créatrice et vivante.